Préface des fables de la fontaine
Particularité de la fable : « l’apparence en est puérile mais ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes ». Le genre de la fable est à la fois utile fonction didactique et « agréable », beau, plaisant fonction poétique
B. Préface de La Fontaine
Son but est de mettre les fables en vers en respectant la brièveté. Il justifie son projet par l’exemple : ces textes ont passionnés Socrate, Platon, Phèdre, il s’appuie donc sur la tradition.
Il explique son choix « j’ai choisi véritablement les meilleures c’est-à-dire celle qui m’ont semblé telles » et sa façon de les faire. Il ne peut les faire très brèves, il va donc égayer l’ouvrage, rendre les fables nouvelles et leur donner « un certain charme, un air agréable »
Il prouve l’utilité des fables « la Vérité à parler aux hommes par parabole = argument d’autorité, évoque les textes sacrés. Il ajoute que la fable est plus efficace, d’un point de vue éducatif que le récit sérieux où l’exemple historique « Ces badineries sont telles qu’en apparence car dans le fond elles portent un sens très solide ». L’utilité de la fable est morale mais elle est aussi pédagogique « ainsi ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint », élargissement des connaissances.
Définition de la fable : « l’apologue est composé de deux partie dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable ; l’âme est la