Préparation 3
Texte de Pierre Avril :
1. La constitution, c’est : « un esprit, des institutions, une pratique » selon Charles De Gaulle. Commenter.
Pierre Avril interprète la maxime de De Gaulle en écrivant : « l’esprit, c’était le gouvernement, les institutions, celles qu’établit le texte, la pratique, l’application qui en résulte ».
Esprit : la nécessité d'assurer aux Pouvoirs publics l'efficacité, la stabilité et la responsabilité dont ils manquaient organiquement sous la troisième et la quatrième République.
Il existe un lien/écart entre les institutions et la pratique comme l’évoque Pierre Avril.
Ainsi, malgré les institutions en place, l’esprit prend le dessus et influence la pratique. Il y a ainsi une différence entre le texte et son application. Ex : la création des élections universelles directes en 1962, qui malgré l’opposition d’un certain nombre de détracteurs qui invoquaient un non respect de celle-ci, ont été mises en place car l’esprit de la 5e s’identifiait à un gvt présidentiel et renforce son esprit : donc la légitimité du président.
Correction : esprit = pré-éminence du gouvernement du président
2. Pourquoi Avril dit que l’effet des collaborations a été calamiteux ? Quels en sont les effets ?
Selon Avril, les effets des collaborations ont été calamiteux sur trois points :
La cohabitation affecte la responsabilité du président de la république, qui ne peut pas vraiment accepter la cohabitation avec son gouvernement. Politiquement parlant, il lui est impossible de s’investir. Le gouvernement et le président utilisent tous les deux des pouvoirs de nuisance. Le chef de l’Etat devient désavoué, « invisible », puisque sa position n’est plus justifiée par la confiance populaire.
Ainsi, les gouvernants sont décrédibilisés dans tous les sens du terme et on ne saurait, dans un gouvernement de cohabitation, désigner un responsable suprême.
3. Que change le quinquennat sur l’équilibre des pouvoirs ?
Le quinquennat