Présentation des pensées de pascal
L’homme vit dans une insuffisance d’ordre géométrique (démonstrations raisonnements…). Jusqu’au XVIII ème siècle, on tente d’expliquer la foi et l’existence de Dieu. Il y a un autre ordre, l’ordre du cœur.
I) La misère de l’homme sans Dieu.
A) Disproportion de l’homme.
-Disproportion a la fois physique et intellectuelle entre l’être humain et la nature.
« Car enfin, qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout ? » Pascal.
-Caractère tragique de cette disproportion : c’est l’impuissance de notre nature, la marque de notre misère, puisque qu’on est capable de poser des problèmes essentiels, sans pouvoir les résoudre. « Voilà notre état véritable ; c’est ce qui nous rend incapable de savoir certainement et d’ignorer absolument. Nous voguons sur un milieu vaste, toujours incertain et flottant, poussé d’un bout vers l’autre. » Pascal.
B) Puissances trompeuses
« Cette superbe puissance ennemie de la raison qui se plait à la contrôler et à la dominer pour montrer combien elle peut en toute chose, a établi dans l’homme une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malheureux, ses saints, ses malades, ses riches, ses pauvres ; Elle fait croire, douter, nier la raison ; Elle suspend les sens, elle les fait sentir. » Fragment 41.
Persuasion par Pascal pour arriver par la personnification de la raison à convaincre le lecteur.
-La coutume : « La coutume est une seconde nature qui détruit la première. Mais qu’est-ce que la nature ? Pourquoi la coutume n’est-elle pas naturelle ? J’ai grand peur que cette nature ne soit elle-même qu’une première coutume comme la coutume est une seconde nature. » Fragment 117, Contrariétés.
-L’amour-propre : « La nature de l’amour-propre et de ce moi humain est de n’aimer que soi et de ne considérer que soi. ».
-Le divertissement : « Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés pour se rendre heureux