Psychologie de l'usager au sein d'un espace intérieur
Lorsqu’il s’agit de l’aménagement d’un espace donné, le designer intérieur doit avant tout prendre en compte le rapport existant avec l’individu qui l’occupera. Eventuellement, l’organisation spatiale est un procédé qui va conditionner implicitement le comportement des usagers vis-à-vis de cet espace et ceci grâce à ses caractéristiques physiques, au sens qui lui est donné et à la manière dont les caractéristiques interfèrent avec le sens attribué.
L’individu perçoit l’espace de plusieurs manières par rapport à sa mobilité qui est évidemment conditionnée par un ensemble d’attributs, parmi lesquels ; la tranche d’âge, l’état psychologique, la profession ou l’occupation etc. En effet, cette mobilité constitue le principal moteur de la dynamique spatiale où les structures internes de l’espace donneront lieu à des schèmes de conduite. L’usager va entreprendre un repérage, une sélection des éléments perçus et par la suite une interprétation et une représentions afin de pouvoir s’y orienter car le mouvement est principalement une source de connaissance spatiale. L’individu y sera exposé à un ensemble d’images représentatives et leur perception dépendra en grande partie de son intention. Il se trouvera confronté face à un affichage de configurations imagées qui va assurer ou non la motivation dans la motricité. Cette dernière est tributaire d’une intention d’exploration spatiale ou d’un intérêt quelconque. Elle contribue à l’établissement d’un cheminement perceptif, logique et sécurisant fondé en rapport avec les notions de proximité et de fréquentation dans le but de concorder avec les aspirations des usagers. Le mouvement et l’espace sont donc indissociables. Selon Ajuriaguerra, "c’est dans la simple motricité que s’engendrent toutes les significations dans le domaine de l’espace représenté."
L’activité au sein d’un espace de formation est donc décrétée par un ensemble de données