Psychose
Aborder la question du déclenchement n’a pas été simple dans la mesure où les écrits s’y rapportant ne sont pas toujours faciles à analyser et à en saisir le sens. Je me suis servie de l’ouvrage « La forclusion du Nom-du-Père », Le concept et sa clinique de J-C. Maleval pour rédiger ce point.
Le Nom-du-Père
Le Nom-du-Père est un signifiant qui se rapporte à tout ce qui a attrait à la loi, au langage, au nom, à la différence des sexes.
Dans sa relation avec l’enfant, la mère doit être attentive à introduire le Nom-du-Père afin de lui permettre de prendre place en tant que « je », une personne à part entière. Le Nom-du-Père permettra également à l’enfant de prendre conscience du manque. La mère lui montre qu’il ne la satisfait pas entièrement.
La relation entre l’enfant et la mère n’est pas considérée comme symbiotique pour Lacan. Il y ajoute le phallus. IL y a là, une relation à trois, entre la mère son enfant et le phallus.
Le Nom-du-Père vient faire le nouage entre l’imaginaire, le symbolique et le réel.
Le terme de forclusion est au centre de la théorie lacanienne. Il marque le rejet, le refus du Nom-du-Père qui est le