Apprendre :

Pour apprendre dans les meilleurs conditions, l’enfant a besoin de :

- Donner du sens a ce qu’il fait. - Se sentir reconnu, respecté, compris et soutenu. - Savoir qu’on lui fait confiance. - Savoir qu’on a le droit de se tromper. - Avoir une bonne image de lui-même. - Savoir que quelqu’un attache de l’importance à ce qu’il fait. Sentir que quelqu’un l’aime.

C’est à ces conditions que l’enfant : Aimera, voudra et saura apprendre.

Longtemps on a pensé que les enfants étaient des adultes modèles réduits. Il fallut attendre la fin du XIXème siècle pour que l’on commence à réfléchir sur des méthodes d’apprentissage différenciées pour les enfants «la pédagogie nouvelle ».

Pour Rousseau, l’éducation est négative dans le sens ou elle perfectionne les sens avant de travailler sur la raison, on n’enseigne pas la vertu mais on prévient le vice et l’erreur. On ne doit pas imposer la vision de l’adulte à l’enfant. Cette imposition peut être néfaste. Selon lui, l’enfant doit se mesurer directement au monde, il doit découvrir la résistance des choses et leurs limites.

Pédagogie nouvelle et traditionnelle Qu’est ce que le pédagogue ?

Dans la grèce antique, il s’agissait du premier des esclaves, il conduit l’enfant, le dirige, il choisit les matières et les domaines selon le type d’homme qui est à former.

Cela nécessite :
- Un équilibre des savoirs
- Un choix des méthodes
- Un choix des personnes pour l’accompagner
Il y a une réflexion sur les méthodes, les valeurs et les savoirs vis-à-vis de la finalité. Education nouvelle = mouvement hétérogène dans lequel on peut repérer plusieurs mouvances et plusieurs auteurs qui peuvent se contredire. Elle trouve ses origines à la fin du 19ème siècle dans la dynamique européenne occidentale qui remet en cause la pensée pédagogique du moment.

1ère vague : fin 19ème, apparition de l’école nouvelle en Angleterre puis en France