Pékin, la cité interdite ?
La cité interdite est un palais immense qui s’étend sur une superficie de 72 hectares, parmi les palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine.
De nos jours, existe dans la cité interdite un musée qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne.
Le nom de cité interdite le plus courant utilisé vient du fait que le palais était la résidence des empereurs chinois, de leurs familles et de ceux qui étaient à leur service, dont l’accès était interdit au peuple.
La Cité interdite est conçue comme une ville dans la ville, autosuffisante, avec son secteur domestique, réservé à l’empereur, et son secteur public, dévolu à l’administration. Son architecture dénote une recherche qui exprime la sérénité et la stabilité du pouvoir impérial. L’administration impériale est à l’image de la cité interdite: un pouvoir qui agit loin du peuple et se ferme. C’est une administration coupée de la société, mais qui la contrôle, c’est le rôle des mandarins) jusqu’aux limites de la Chine, où un étranger est immédiatement contrôlé.
Pékin et la Chine sont résolument fermés aux étrangers. La centralisation empêche tout contact. Mais il y a aussi un complexe de supériorité. Les Chinois ont le sentiment de vivre dans l’empire du Milieu, un empire qui s’identifie au monde, dont le centre incarne la totalité et qui, comme lui, doit être fermé.
Description : il s’agit du plus vaste domaine architectural de Chine, une ville dans la cité impériale, elle couvre 72 hectares dont 50 de jardins qui s’étendent sur 960 mètres de long et 750 mètres de large, le tout entouré d’une muraille de 10 mètres de haut, muraille également protégée à son tour par de l’eau. La cité compte plus de 8700 pièces, sa construction a duré 14 années avec plus d’un million d’ouvriers réduits à