Conclusion

Ainsi, l’exploitation du pétrole a des conséquences désastreuses sur l’environnement et est une réelle source de conflit international comme ce fut le cas au Koweït. Durant cette guerre, 34 Etats (surtout des grandes puissances du Nord) se sont mobilisés contre l'Irak qui essayait de prendre le contrôle du Koweït, pays riche en gisements pétroliers. Les réserves de pétrole ne sont pas inépuisables, et on estime aujourd’hui un monde sans pétrole en 2050. Harold Hotelling démontra déjà en 1931 que l’exploitation efficace d’une ressource non renouvelable entrainerait, en conditions économiques stables, l’épuisement de celle-ci. En conséquence, les scientifiques des pays consommateurs ont déjà commencé à rechercher et à développer de nouvelles sources d’énergies telles que les biocarburants, l’énergie solaire ou l’hydrogène.

L’accumulation de pétrole est néanmoins une source de revenus pour les pays producteurs. Ces revenus peuvent alors être employés via des dépenses de l’Etat. Par exemple, grâce à la rente pétrolière qui a permis d’augmenter les salaires des fonctionnaires et les prestations sociales, le Qatar détient une de meilleures positions du classement des PIB par habitant. Ils conservent aussi une partie de leurs avoirs dans des fonds souverains. A Oman, l’Oman State Reserve Fund a été créé en 1980 pour gérer les réserves du pays. L’enrichissement des zones d’exploitation a attiré des flux d’investissement nationaux et internationaux de la part des agents privés. Grâce à cela, les pays du Golfe Persique ont encore bénéficié d’importants revenus. Donc, « l’or noir » peut aussi être synonyme de richesse et avoir économiquement des conséquences positives dans certaines régions du