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Une gaule divisée en plusieurs provinces : Narbonnaise, Aquitaine, Lyonnaise, Belgique.
Ces provinces sont elles mêmes subdivisées en cités, civitas. Ces cités sont différentes de nos villes actuelles, ce sont des territoires parfois très étendus comme celui des Pictons ou des Eduens, parfois plus réduits comme le territoire diablinte.
Les limites de ces cités sont difficiles à cerner. Les toponymes peuvent nous aider comme par exemple les toponymes en ad fines (aux limites, d'où les toponymes en fin, fines, fins) ou ecuoranda, postes relais qui ont donnée Acurande, Ingrandes...
La cité comprend donc une ville capitale et le territoire qui l'entoure, c'est à dire la campagne. Les habitants de cette campagne ( fermes, villae) sont donc citoyens de plein droit. Cette citoyenneté est revendiquée sur de nombreuses stèles qui témoignent de l'attachement profond des citoyens à leur cité.
Combien de citoyens dans la cité ?
Il est difficile de faire le compte précis car les gens modestes laissent peu de traces, quelles différences entre les citoyens les plus modestes et les esclaves ? Pour Christian Goudineau les esclaves ne devaient représenter que 10 à 20 % des habitants d'une cité.
Quel est le statut du citoyen ?
Le cadre quotidien on l'a vu était la cité. Le monde romain n'est que l'accumulation de ces cités. Les provinces n'ont qu'une fonction administrative. Les cités sont très largement autonomes, la véritable patrie c'est bien le territoire de la cité.
Le problème de la naissance.
Dans l'Antiquité on a la chance ou pas de naître citoyen. On peut naître esclave, mais l'esclavage n'a pas le même sens qu'à l'époque moderne. L'esclave dans l'Antiquité peut tenir des fonctions importantes. S'il est affranchi, l'esclave ne devient pas citoyen pour autant, seuls ses enfants le deviennent.
Le statut de citoyen diffère du lieu de naissance. Les cités ont en effet des statuts différents ! C'est la