qsdq
A travers Lison à critique du célibat. (pas de reconnaissance sociale)
La génération romantique avait considéré la nature et l’amour comme des moyens pour l’homme d’échapper à l’angoisse née chez lui de l’absence d’une raison de vivre.
Le lecteur d’Une vie ferme la dernière page du roman avec l’impression d’avoir lu l’histoire d’une jeune femme dont l’existence a commencé à la sortie du couvent dans une atmosphère d’euphorie créée par une nature de rêve et par le rêve d’un amour conjugal pleinement vécu pour s’achever dans une dysphorie où règnent la tristesse et la solitude dues à la réalité. Ce passage de l’euphorie à la dysphorie au cours de la lecture d’Une vie est le premier signe immédiatement perceptible de l’intention de Guy de Maupassant de démythifier le roman romantique qui, en général, est le roman de la passion parce qu’il proclame la toute puissance, la sainteté de la nature et de la passion amoureuse, les justifie contre toutes les contraintes sociales, leur donne une valeur mystique, les croit capables de racheter l’homme.
Cette déclaration laconique est pourtant lourde de signification du fait des conséquences qui résulteront de l’échec sentimental. En fait, nous sommes ici en présence d’une jeune fille de dix-sept ans ; le portrait que l’auteur fait d’elle au début montre un être en pleine mutation sur les plans physiologique et morphologique ; ses sens palpitent et font naître des désirs. Son