Qu'elle conception de l'enfant se dégage du texte?
I) Un enfant faible par nature
Rousseau définit l’enfant comme un être faible dont toute la physionomie est faite de telle façon qu’il puisse survivre malgré sa faiblesse.
2 premiers paragraphes : l’enfant est faible
1) condamne les enfants qui par leur éducation ressemblent à des lions
- 2 Questions rhétoriques = introduit la comparaison de l’enfant avec les lions renforcer par le rythme binaire des adjectifs
- le lion épouvante les animaux et de même l’enfant dictateur épouvante les magistrats -> comparaison renforcé par les pluriels et les singuliers
- cependant ils restent différents, l’un rugit et l’autre cri, c’est pourquoi il est « indécent, odieux et risible » qu’un enfant se comporte comme le plus fort, comme un lion
2) une physionomie qui compense leurs faiblesses
- « l’enfance en elle-même » = faible, misérable et à la merci de tout le monde => énumération renforcée par la répétition du superlatif : plus faible, plus misérable, plus à la merci …
- personnification de la nature ligne 2 = mère -> aime ses enfants et les à fait pour « être aimés et secourus »
- « tout ce qui l’approche s’intéresse à sa faiblesse et s’empresse de le secourir » -> conjonction de coordination « et » implique que le deuxième élément suit immanquablement l’autre : tout homme qui voit un enfant et s’intéresse à sa faiblesse se doit de le sauver
- il utilise de nouveau la répétition du superlatif pour mettre en évidence qu’il est contre nature de voir un être faible commander sur celui sans qui il ne pourrait survivre
II) un enfant qui doit profiter de sa liberté qui lui permet d’échapper à de toute soumission à l’adulte tout en ne l’autorisant pas à devenir un tyran
1) une liberté naturelle qui ne doit pas être réduite par une obéissance aveugle
Rousseau attribut à l’enfant une liberté naturelle qui est assez restreinte par la condition faible de