Qu'est ce qu'est l'e
Avec la participation de Sigolène COUCHOT-SCHIEX
Les connaissances sur l'être humain sont dispersées dans différentes sciences - les sciences humaines, bien sûr, mais aussi les sciences de la nature. L'être humain est de plus l'objet de nombreuses représentations culturelles (dans les religions, dans l'art, dans les mentalités...).
Il s'agit donc de montrer la complexité de cet objet d'étude, l'être humain, en esquissant la diversité des approches en sciences humaines, et en voyant comment s'articulent les différents champs de la science et de la culture.
Les enseignements aborderont les questions suivantes :
- Est-ce que l'on peut définir l'être humain ?
- Quelle sont les normes par lesquelles nous le définissons (normes sociales, culturelles, historiques...) ? La notion d'être humain se construit-elle dans l'histoire ?
- Comment les sciences humaines abordent-elle l'être humain et quelles difficultés rencontrent-elles
- quelles sont les relations entre sciences humaines et sciences de la nature (biologie, médecine, neurosciences...) dans la connaissance de l'humain ?
- quelles sont les relations entre les représentations scientifiques de l'être humain et les représentations culturelles, notamment religieuses ?
L’être humain n’existe pas, au sens où nul ne peut produire une définition de l’humain qui englobe toutes les formes “reconnues” d’humanité, et rien qu’elles.
La principale cause de l’imprécision du concept d’être humain : la continuité, absolument uniforme et régulière, du passage du non humain à l’humain, notamment du primate à l’homo sapiens sapiens et du “monstre” le plus difforme – les anomalies s’additionnent parfois… – à l’homme “normal”.
Toute tentative d’établir une frontière hermétique, une ligne de démarcation étanche isolant “l’Homme” du reste de la nature est vouée à un arbitraire injustifiable.
Si l’être humain n’existe pas, qu’est-ce qui existe donc ? La nature, entendue comme un tout