Qu'est ce que le beau pour baudelaire ( rapport à l'art et la nature)
La question posé par ce texte : Qu'est ce que le beau ?
La réponse baudelairienne est que le beau est artificiel : littéralement, le beau est le résultat de l'art ( différent de la nature, qui n'est pas un travail ou une activité). La rémunération de l'artiste tient à son succès. C'est l'art qui atteint le plus haut degré de beau selon Baudelaire : profond changement puisque les théories classiques du beau pose comme principe que la Nature nous donne les modèles du beau. Autrefois les artistes essayaient de se mettre au niveau de la Nature, tentant de reproduire le fruit de sa création. La Nature est elle même une œuvre.
A partir de Baudelaire commence une nouvelle époque culturelle : la modernité. La modernité est un renversement des valeurs et en particulier des valeurs esthétiques : ce n'est plus la Nature qui est considéré comme le modèle suprême. Avec Baudelaire c'est l'art qui doit surmonter la Nature. Cette dernière est capable de produire le beau également comme les corps humain par exemple. Le corps féminin par exemple, gagne en beauté s'il ajoute les attributs de l'art. L'art par ses artifices est capable d'atteindre le plus haut degré de beau.
Baudelaire est satanique : il croit en Dieu mais l'attaque. C'est une révolte face à Dieu puisque l'homme n'est plus la créature reconnaissante envers son Dieu. L'homme se met au centre du monde : l'homme est devenu son propre maître.
La modernité est une entreprise de mort. Cette modernité est aimée par Baudelaire, c'est la jouissance par excellence puisque c'est la révélation de la toute puissance de l'être humain. Il n'y a de plaisir que dans le contact avec la mort. L'homme cherche à mourir de plaisir.
Dans les années 1980, on a commencé à parler de postmodernité. Cela veut dire que l'élan de la modernité est finie. La modernité serait prométhéenne : elle a enlevé à Dieu sa toute puissance et la reconnaissance qu'on lui donnait pour la donner aux hommes.