Quand on est mort, c'est pour toute la vie
Amar est écrivain et il habite à Lyon où il étudie les sciences humaines et sociales. Plus les jours passent, plus Amar est triste : il repense à son frère Mourad , à ce qu’ils ont fait ensemble. Amar a une femme et des enfants. À force de penser sans cesse à Mourad, il devient fou, ne se contrôle plus, ne réalise plus ce qu’il fait. Un jour, il grille un feu rouge et va se dénoncer aux policiers. Une autre fois, il met son vélo à proximité du poste de police. Il croit, quand il le reprend, que le policier, qui le regarde, l’accuse d’être un voleur.
Plus tard, il décide d’aller à la ville natale de ses parents, voir la tombe de Mourad. Il reste dans cette ville cinq jours environ, puis repart (ayant vu la tombe de Mourad et les changements de la ville qu’il n’était pas allé voir depuis treize ans). De retour à Lyon, il se trouve dans un car, où là, il rencontre un ami de longue date qui est devenu sergent et qui contrôle les bus et les voitures. C’est grâce à Zoubir, ce sergent, qu’Amar reprend goût à la vie...
Ce que j’ai aimé dans ce livre :
- On voit bien la réalité, quand Amar roule en vélo dans le parc et se fait insulter par le gardien avec des propos raciaux car il est "arabe".
- La vie est dure à affronter (quand la justice annonce à la famille un non lieu).
- Le vocabulaire employé rend facile la lecture du livre.
Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre :
- Il y a un passage qui est ennuyeux : celui où Amar est dans le bus. Je trouve que les scènes sont trop longues.
- Je trouve qu’il n’y a pas de fin, c’est dommage. On ne sait pas ce que devient Amar.
Yannick L.
- Amar, un jeune maghrébin, vient de perdre son frère décédé à la suite d’une altercation ayant mal tourné avec un chauffeur