Selon un sondage réalisé en janvier 2000 en Grande-Bretagne, une majorité de parent seraient favorables au rétablissement des châtiments corporels dans les écoles afin que celles-ci retrouvent le calme et un climat plus propice à l'étude. Cette volonté de rétablir l'ordre par l'autorité n'est pas neuve : déjà au XVIIIème siécle, Danton estimait que si les lois, c'est-à-dire les règles établies par l'autorité souveraine et sanctionnées par le pouvoir public, étaient très dures et répressives, la société retrouverait la stabilité. Mais peut-on admettre cette opinion sans la nuancer ? Pour répondre à cette question, nous verrons d'abord en quoi Danton peut avoir raiso avant de réfuter cette affirmation.

Il est certain que des lois sévères sont parfois nécéssaires pour grantir l'ordre social.

D'abord, il est vrai qu'en période de crise, les dirigeants sont obligés de réprimer durement les fauteurs de troubles. ensuite, force est de reconnaître que certaines personnes ont besoin d'une autorité sévère pour se conduire de manière correcte.

cependant, de telles lois amènent souvent le désordre social.

c'abord, pour qu'une société soit harmonieuse, stable, il faut logiquement que les gens s'y sentent bien. si les citoyens ne s'estiment pas bafoués, ils ont toutes les chances de vivre dans le calme. en outre, les lois terribles débouchent soouvent sur la création de sociétés secrètes mafieuses qui arrivent à échapper aux sanctions grâce à une organisation parfaite et qui minent les sociétés. enfin, si certaines personnes ont des convictions profondes et qu'elles veulent les imposer, ce n'est pas la menace de sanctions terribles qui va les arrêter.

en conclusion, nous pouvons constater que si dans certaines situation de crises et pour certaines personnes incapables de s'autogérer, des loi strictes sont favorables à l'ordre, de manière générale, celles-ci ont plûtot l'effet inverse : elles provoquent la frustration et la