Question de Corpus
Texte :
Paul Nizan, Aden Arabie, 1931
Michel Leiris, L’Afrique fantôme, 1934
Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924
Gilles Ortlieb, Poste restante, 1997

Question : Quelle vision du voyage présentent les auteurs ?

De la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492 à aujourd'hui, de nombreux écrivains ont sillonné le monde entier à la rencontre de l'Homme. Le fait d'entrer en relation avec une culture étrangère a incité les écrivains à faire le récit de leur périple. Dans ce corpus composé de quatre texte : Aden Arabie de Paul Nizan (1931), L'Afrique fantôme de Michel Leiris (1934), Feuilles de route de Blaise Cendrars (1924) et enfin Poste restante de Gilles Ortlieb (1997) nous pouvons voir quelle vision les auteurs ont du voyage. Pour y répondre dans un premier temps nous parlerons des déplacements et du paysage dont nous parle les auteurs puis dans un second temps la rencontre de l'Homme avec soi.

Tout d'abord, en voyageant on fait la rencontre de nouveau paysage. En effet, Blaise Cendrars dans son poème Feuilles de route nous décrit le voyage qu'il a fait sur le paquebot d'une compagnie hollandaise le Gelria. Tout comme Blaise Cendrars, Gilles Ortlieb dans son poème Poste restante raconte son voyage « dans le bruyant convoi de Porto à Salamanca » (l.1) ; il y décrit ce qu'il voit. Contrairement à Blaise Cendrars et Gilles Ortielb, Paul Nizan ne raconte pas ce qu'il voit dans son essai Aden Arabie mais plutôt son ressenti sur son voyage à Aden où il était parti pour échapper à la vie parisienne mais il montre dans son récit que « l'espace ne contient aucun bien pour les hommes » (l.7). Tout comme Paul Nizan, Michel Leiris dans son extrait de son journal de bord ne décris pas son voyage mais il décrit son ressenti sur cette terre l'Afrique. Dans son texte, Paul Nizan se moque complètement des paysages. En effet, il se moque de ce que dise les écrivains sur les paysages « ils font semblant de