Quelques parties du commentaire d'omphale

328 mots 2 pages
Toute cette description du jardin et de la maison est péjorative. De plus, on y retrouve un certain nombre de personnifications qui renforcent cette mauvaise idée que le lecteur se fait de ce lieu, un lieu désagréable. Tout d’abord, on trouve une personnification des végétaux, du jardin. Par exemple, aux lignes 3 et 4, il est écrit que « quelques vieilles charmilles [...] étiraient piteusement leurs bras décharnés » ; alors que des charmilles ne peuvent pas avoir de bras. D’autre part, l’adverbe « piteusement » renforce l’idée de lieu déplaisant. Plus loin dans la nouvelle, la maison est décrite avec des adjectifs comme « ridée ; gercée » ou encore « couverte de lèpre ; n’inspirant aucun respect ». Habituellement, ces expressions sont réservées aux humains. Ici en l’occurrence, le narrateur compare la maison à une vieille dame, encore plus repoussante que le jardin. Car la lèpre est une maladie contagieuse, mutilante, et mortifère, donc le lecteur porte un certain dégout pour cette maison. Ce début ne donne pas l’envie de poursuivre la lecture afin de découvrir l’intérieur de la demeure.

Vers la fin de la description, le narrateur nous fait découvrir l’intérieur de la maison, toujours avec des personnifications, mais cette fois, la maison semble réellement prendre vie et est beaucoup plus attirante que le jardin. A la ligne 35, il est dit qu’ « Une guirlande [...] circulait coquettement ». Tout d’abord, on nous fait comprendre qu’une guirlande se déplace, puis l’adverbe « coquettement » renforce le fait que cette simple guirlande peut avoir un comportement propre à elle-même. Ensuite, dans la maison se trouve un tableau d’une belle dame. Le narrateur ne décrit pas la peinture en elle-même, mais il décrit la dame, comme si elle existait vraiment, comme si elle se tenait au milieu de la pièce : « une belle dame [...] se prélassait et souriait le plus gracieusement du monde ».

L’atmosphère de l’intérieur de la maison paraît plus rassurante que celle de

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