Queneau

402 mots 2 pages
Poète, romancier, philosophe, mathématicien, encyclopédiste, ouvert à la culture sous toutes ses formes, Raymond Queneau apporte une nouvelle vision du monde. Une vision subversive, dérangeante, avec le déplacement de bien des repères. Attentif à toutes les mutations profondes de son époque, il estime que l’art se doit d’inventer de nouveaux codes, de nouveaux modèles, un nouveau langage, dans une société où s’impose de plus en plus le pouvoir dominant des médias (presse, radio, télévision), du cinéma, du téléphone, et où l’électronique, puis l’informatique font leur apparition.
Se voulant résolument moderne, il va à contre-courant des attentes du public, se permettant de transgresser les règles, à l’heure où la toute-puissance de l’écrit se trouve désacralisée, « où l’information se substitue à la connaissance, où le relativisme remplace les certitudes, où la star prend le pas sur le héros, et l’événement sur l’essentiel », comme l’explique Marcel Bourdette-Donon (revue Europe, n° 888, p.143).
Raymond Queneau est né en 1903, au Havre. Son père, comptable colonial, a quitté l’armée pour tenir avec sa femme un commerce de mercerie plutôt florissant. Fils unique, bon élève, il écrit de nombreux poèmes. Ayant passé son bac (latin, grec, philo) en 1920, il monte à Paris, avec sa famille. En Sorbonne, il étudie d’abord la philosophie, puis les lettres en même temps que les sciences. En 1924, il rejoint le groupe surréaliste. Après 2 ans de service militaire en Algérie et au Maroc, retour à Paris, où il se marie avec la belle-sœur de Breton, Janine Kahn.
Brouillé avec Breton, il quitte le groupe en 1930, travaille dans une banque, voyage en Grèce, commence une psychanalyse, écrit son premier roman, Le Chiendent, qu’il publie chez Gallimard, en 1933, et qui obtient le prix des Deux Magots. La machine à créer est lancée. En 1936, il s’installe à Neuilly et publie désormais un livre tous les ans : roman, poésie ou essai.
Présenté comme un « roman en vers », son premier

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