Question corpus
D’une part, la description n’occupe pas la même place dans tous les textes. Effectivement, dans le texte de Zola, auteur du courant réaliste-naturaliste, on peut affirmer que la description de la nature occupe presque la moitié du texte, par souci de l’auteur de retranscrire le réel. Dans les textes de Camus et Malraux, tous deux appartenant au XXe siècle, la description est moins présente, car les auteurs insistent surtout sur la psychologie de leurs personnages : c’est une caractéristique des romans du courant de l’absurde. En outre, La Condition Humaine se déroule dans un environnement urbain, ce n’est donc pas la nature qui est décrite mais la ville et ses "building" (l.6).
D’autre part, les univers créés par les auteurs grâce à la description présentent des contrastes intéressants. Dans Thérèse Raquin et La Condition Humaine, on rencontre un environnement froid et inquiétant, chez Malraux cette nuit est qualifiée comme "écrasée d’angoisse" à la ligne 20.A l’opposé, dans L’Etranger, on découvre une nature vivante et lumineuse s’opposant au calme froid des textes de Zola et Malraux. Le mot "soleil" est omniprésent (aux l. 6, 12, 14 ou 15 par exemple).
Tout d’abord, l’environnement qui entoure les personnages et propice au crime. En effet, dans Thérèse Raquin, on nous décrit une "campagne (…) [qui] sent la mort venir" (l.7). De plus, le bras de rivière où s’engagent les personnages est libre, facilitant la discrétion