Ce corpus ayant pour objet d’étude argumenter et délibérer, est composé de deux textes. Le premier, extrait de Jeannot et Colin a été écrit par Voltaire, philosophe des Lumières, en 1764 et met en scène un marquis et une marquise, leur fils accompagné d’un bel esprit et d’un gouverneur discutant de l’éducation du petit. Le deuxième texte a été écrit par Jules Valles en 1879 et met en scène un élève Jacques Vingtras qui évoque son enfance et ses expériences de collégien devant une copie où l’adolescent se retrouve sans inspiration. A partir de là on pourra considérer que les deux textes, avancent des thèses respectives qu’il nous faudra reformuler. Dans le texte A, de Voltaire, il est clair que l’auteur avance clairement que l’argent la noblesse, le haut rang social ne remplace pas l’apprentissage à l’école, la connaissance et la culture. On peut même dire que même si la culture générale ne sert pas directement dans la vie de tous les jours, elle est utile à l’ouverture d’esprit et la lucidité dont fait preuve le plus souvent les personnes de hautes conditions. Ainsi, dans ce texte, Voltaire exprime sa thèse par opposition avec celle du gouverneur et du bel esprit qui pense eux que « plaire » et « être aimable » suffit à s’intégrer dans le monde. Pour eux, les servantes et servants (« postillons » pour la géographie ou « l’almanach » pour l’astronomie ») du jeune marquis lui feront tout à sa place, il n’a donc pas besoin de tout apprendre. De plus, ils arrivent à faire croire que les choses passées ou encore abstraites comme l’histoire et la géométrie n’ont aucune utilité contrairement à l’histoire du jour qui pourra lui servir à s’imposer en société. Voltaire lui, dénigre complètement les arguments de ces derniers par la moquerie : il critique cette société du paraître. En effet, il montre que l’ignorance fait des personnes comme le bel esprit qu’il décrit comme étant un « gracieux ignorant », et surtout met en évidence que les deux hommes n’encouragent pas