Question de transfert du chef-lieu de territoire de tshofa à sentery
Par C.T. Daniel NDJIBU BATABATA de l’ISP/ WEMBO NYAMA
Résumé :
Cette étude cerne les motifs à la base du transfert du chef-lieu du Territoire de Tshofa à Sentery et ses implications dans le milieu d’origine. Elle plaide afin que justice soit faite par la remise de ce statut à Tshofa dans la nouvelle province de Lomami tout en arguant de sa situation historique et géopolitique.
Summary:
This study deals with mobiles in which the county-town transferred from Tshofa territory to Sentery and implications in that area. It pleads in favor of returning back to the former at Tshofa in Lomami province (see 3rd republic) in arguing to its historical and geopolitical situation.
0. INTRODUCTION
Créé en 1912, le territoire de Tshofa avait appartenu depuis cette date, au district de LOMAMI dans la province du KATANGA. Il faisait partie de huit territoires(1) que comprenait le LOMAMI. Tshofa était son chef-lieu. A la création de la province du KASAÏ en 1933, le district de LOMAMI, créé également en 1912, fut supprimé et remplacé par celui de SANKURU. Avec KABINDA comme chef-lieu, ce dernier comptait 09 territoires(2) dont celui de Tshofa. En 1945, à la création du district de KABINDA, dans presque toutes les limites de l’ancien district de LOMAMI de 1912, district scindé du Sankuru, le chef-lieu du territoire de Tshofa fut transféré à Sentery par les colonisateurs belges dix ans avant la sortie d’une note officielle y afférente.
Quelle en fut l’occasion ?
Quels ont été les motifs de ce transfert ?
Quels en ont été et seraient à ce jour les aboutissants ?
Les motifs du transfert auraient été surtout économique et géographique ; l’occasion ludique, et, les aboutissants, une minoration administrative du centre de Tshofa avec tous ses corollaires.
L’objectif ici est de cerner les motifs à la base du transfert ainsi que ses implications dans le milieu d’origine.
C’est sur base