Question sur corpus
Question sur corpus
Corpus : Jacques Cazotte, Olivier, Aventure du pèlerin, 1763
Le corpus à l’étude se compose d’un seul et unique roman du XVIII ème siècle tiré de Olivier, Aventure du pèlerin de Jacques Cazotte . Nous allons voir au cours de cette question en quoi ce texte est un apologue. Dans un premier temps, nous allons nous pencher sur un récit qui est court et attrayant ; puis dans un second plan nous verrons qu’une leçon de morale se dissimule à travers l’argumentation.
Tout d’abord, ce récit est laconique. Et ce texte met en jeu deux personnages Roger qui est roi de Naples : « Un roi de Naples, il s’appelait Roger», et un pèlerin. De plus, on remarque que ces deux personnages appartiennent à une hiérarchie différente, l’un dépendant de la haute société, et l’autre simple pèlerin faisant partie d’un milieu plus modeste. Et ils ne se connaissent pas : « qui ne le connaissant point pour ce qu’il était, l’aborde avec liberté », et c’est le lieu de leur destination respective qui va les lier puisque le pèlerin souhaite se rendre à Naples : « et lui demande le chemin de Naples » et le roi de Naples après une partie de chasse où il s’est quelque peu égaré comptait renter à demeure. Ce premier extrait ne donne que très peu de détails sur les deux hommes, ce qui permet de rentrer très vite dans le texte et évite de se perdre dans une situation initiale trop longue qui n’aurait peu d’intérêt. Ensuite la structure de cet extrait du roman de jacques Cazotte, nous donne un récit écrit à la troisième personne : « pour ce qu’il était » avec un narrateur omniscient « s’écarta de sa suite et s’égara dans une forêt ». Le discours direct est utilisé en abondance, il représente la plus grande partie du texte de « compagnon, lui répond le roi » (l4) à «.. de la chasse. ». Cela donne un coté plus vivant et distrayant aux lecteurs. Enfin, le récit se situe dans un lieu dépaysant, l’Italie aux abords de Naples