Répartition et croissance chez les classique
A la fin du XVIII e siècle et au début du XIX siècle les économistes classiques centrent leurs recherches dans une vision économique nouvelle caractérisée par les débuts de la révolution industrielle et le développement du commerce international. Ils critiquent l´intervention de l´Etat et complètent les thèses du libéralisme, parmi les quelles on trouve la critique qu´ils font au mercantilisme, le rôle qu´ils donnent à la monnaie, et l´analyse qu´ils font de la valeur et de la répartition. En effet ce sont les économistes libéraux tels que Smith, Ricardo, Malthus et Say qui donnent une impulsion décisive a l´analyse des mécanismes de marché, des lois d´échange international, et finalement de la croissance et de la répartition des richesses, sujet dans le quel on va centrer notre analyse. Ce dernier nous amène à nous demander sur le lien qui existe entre la croissance, étant l´augmentation durable du niveau de l´activité économique, et la répartition, étant le partage du revenu en fonction des facteurs de production. La question qui surgit est celle de l´articulation que existe entre la croissance et la répartition : comment cette dernière agit-elle sur la croissance ? Quelles sont les limites des liens que existent entre ces deux notions ?
Pour répondre à ces questions on verra dans une première partie qu’il existe une articulation entre croissance économique et la répartition des richesses, puis dans une deuxième partie on montrera que la répartition peut aussi freiner la croissance.
I – L’articulation entre croissance et répartition.
Avant d’analyser les liens entre la croissance et la répartition, on cherche les facteurs et les déterminants de ces deux notions.
A Facteurs et déterminants de la croissance économique et de la répartition des richesses.
La croissance économique se définie par l’augmentation durable des activités, ce qui se traduira par un enrichissement. Cela revient à dire