Réseaux de résistance pendant la seconde guerre mondiale
-résistance extérieure:
En juin 1940, le général français Charles de Gaulle, réfugié en Grande-Bretagne, lança un appel à la résistance depuis les ondes de la British Broadcasting Corporation (B.B.C.). Ce fut la création de la France Libre et le début des Forces Françaises Libres (F.F.L.), toutes deux dirigées par le général de Gaulle. Formées d'environ 7 000 hommes basés en Grande-Bretagne, les F.F.L. comptait plus de 70 000 hommes l'année suivante.
Les F.F.L. furent particulièrement utiles lors du débarquement de Normandie puisqu'elles assistèrent les troupes régulières. Beaucoup de résistants ou d'hommes du maquis se joignirent aussi aux F.F.L. vers la fin de la guerre.
Le Special Operation Executive (S.O.E.) était un service « secret » britannique créé en 1940 par Winston Churchill. Dirigé par Hugh Dalton, ministre de l'Économie de guerre, ce service s'occupait de la guerre subversive en Europe. Ses principaux objectifs étaient la collecte de renseignements sur l'ennemi, le sabotage des installations ennemies, et l'entraînement de forces clandestines (résistance). D'ailleurs, selon Churchill, le S.O.E. avait pour mission de « mettre l'Europe à feu et à sang ».
Dans les faits, le S.O.E. s'occupait essentiellement d'organiser les groupes de la Résistance et de gérer les réseaux de renseignements. Ce service organisait aussi des parachutages d'armes, de matériel et d'agents alliés, ainsi que des sabotages (voies ferrées, usines allemandes, etc.).
-Réseaux Intérieure: désigne l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la 2GM ont poursuivi la lutte sur le territoire fr.
Cette lutte a consisté en des actions de renseignement, de sabotage ou des opérations militaires contre les troupes d'occupation (essentiellement allemandes) et aussi les forces du régime de Vichy. Mais elle englobe aussi des aspects plus civils et non-violents comme l'existence d'une vaste presse