Résumer du rouge et le noir
Avant le début du roman, Stendhal, comme à son habitude, fait figurer un « Avertissement » qui souligne que le texte a été composé pendant les événements de 1830 et écrit en 1827, soit pendant l’affaire Berthet.
L’histoire débute par le récit d’un promeneur qui découvre la « jolie ville au bord du Doubs » qu’est Verrières, les scies à bois sur la rivière, la fabrique des toiles peintes et surtout celle de clous qui appartient à Monsieur le maire, décrit comme un « homme à l’air affairé et important » d’une cinquantaine d’années. Nommé M. de Rênal, le maire possède aussi une maison aux jardins magnifiques .Le promeneur note que la seule chose importante dans ce pays est de rapporter du revenu, malgré la beauté des lieux et de la Terrasse appelée cours de la Fidélité qui surplombe la vallée. La famille de Rênal est en promenade, et le voyageur décrit Madame de Rênal comme « une femme de trente ans, mais encore assez jolie ». Les deux époux discutent de savoir s’il faut « prendre chez [eux] Sorel, le fils du scieur de planches » afin d’en faire un précepteur pour leurs trois enfants, et faire pendant à M. Valenod, directeur du dépôt de mendicité et possesseur de deux beaux chevaux normands.
La décision étant prise, M. de Rênal rend visite au père de Julien Sorel, qui prétend vouloir consulter son fils avant toute décision, ce qu’il fait après l’avoir fait tomber, car Julien, juché sur la scie, lisait le Mémorial de Sainte-Hélène au lieu de surveiller la machine lorsque son père est arrivé. Julien est un « petit jeune homme de 18 à 19 ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin ». Il ne veut surtout pas être domestique, déteste ses frères et son père à qui il fait promettre qu’il ne mangera pas chez les Rênal avec le personnel. Le père Sorel accepte l’arrangement avec M. de Rênal et Julien, avant de se rendre à son nouvel emploi, juge « qu’il serait utile à son hypocrisie