Un dîner est donné chez le marquis de Bertrans, et son médecin lui raconte l’histoire d’une de ses patientes, une rempailleuse : La rempailleuse est alors manon encore une enfant, qui vit avec ses parents tous deux rempailleurs. Lors d’une tournée, la petite fille âgée de onze ans, rencontre un petit garçon qui pleure parce qu’on lui a volé deux liards. La fillette lui donne alors toutes ses économies et l'embrasse plusieurs fois. Chaque année, elle passe par ce petit bourg, donne son argent au garçon et l'embrasse. Quand il va au collège, elle s’arrange pour que la tournée de ses parents coïncide avec les vacances du fils Chouquet. Hélas, le petit Chouquet fait semblant de ne pas la reconnaitre, cela lui brise le cœur.
Les années passent, et la fille, maintenant adulte, et devenue elle-même rempailleuse, passe par la pharmacie qu’avait reprise le petit Chouquet, devenu « M. Chouquet ». Là, la rempailleuse voit M. Chouquet sortir de la pharmacie avec une autre femme à son bras : il s’est donc marié ! La rempailleuse veut alors se suicider, mais un ivrogne attardé la sauve, et l’emmène à la pharmacie. C’est ainsi qu’elle revoit M. Chouquet et qu’elle a l’occasion de lui parler. Sa vie continue de s’écouler et le seul fait de voir et de parler à M. Chouquet lui suffit. À sa mort, elle décide de tout léguer à M. Chouquet. Lorsqu’on lui annonce cette nouvelle, il se sent humilié, lui, être aimé par une vagabonde, une mendiante, il aurait fallu la faire arrêter par les gendarmes ! Toutefois, quand le médecin lui apprend qu'elle lui a laissé deux mille trois cents francs, ses économies de toute une vie, il prend l'argent sans