Résumé sur les identité meurtrière de amin maalouf

1064 mots 5 pages
Amin Maalouf s’interroge sur la construction de l’identité de chaque individu et sur la vocation, naturelle ou non, de cette identité à conduire une personne à la haine de l’autre.
Dans une première partie, « Mon identité, mes appartenances », il cherche à comprendre pourquoi tant de personnes commettent aujourd'hui des crimes au nom de leur identité religieuse, ethnique, nationale ou autre et savoir s’il en a toujours été ainsi ou s’il existe des réalités spécifiques à notre époque. Il définit d’abord l’identité comme ce qui fait que je ne suis identique à aucune autre personne : ainsi il donne l’exemple d’un Bosniaque qui dans les années 1980 aurait fermement réclamé être yougoslave avant tout et qui au cours des années 1990, soit pendant la guerre, aurait spontanément affirmé être musulman, bosniaque...Aujourd'hui enfin, il se dirait bosniaque puis musulman.
Pour l’auteur, si l’identité de chaque individu est faite de multiples appartenances, elle ne fait cependant qu’une et il suffit qu’une seule appartenance soit touchée pour que ce soit toute la personne qui s’en trouve affectée. Il souligne également que l’on a souvent tendance à se reconnaître dans son appartenance la plus attaquée, et ce n’est donc pas spécialement l’identité nationale, ethnique ou religieuse qui prédispose au meurtre. Une communauté humaine qui se sent humiliée ou menacée dans son existence aura tendance à produire des tueurs, qui commettront les pires atrocités en étant convaincus de leur bon droit, de mériter le ciel ou l’admiration de leurs proches. Ainsi, si les fanatiques parviennent aussi facilement à s’imposer comme les défenseurs de l’identité, c’est parce qu’une conception tribale de l’identité, qui prévaut encore de nos jours, favorise une telle dérive : une conception héritée des conflits du passé, que l’on peut rejeter, mais auquel beaucoup d’entre nous adhèrent par habitude, par manque d’imagination ou par résignation estime t-il.
Amin Maalouf reconnaît cependant qu’on ne

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