Rationalisation du régime parlementaire
De 1940 à 1944, en France métropolitaine, le maréchal Philippe Pétain exerce un régime autoritaire sous le nom de Chef de l'État français et non de Président. Mais, peu à peu, la France libre s’approprie et contrôle la possession coloniale tout en maintenant la tradition républicaine. En 1943, le Comité français de la Libération nationale (qui deviendra le Gouvernement provisoire de la République française en 1944), représente la France combattante. Une question est partagée entre deux opinions: les sans culottes qui cultivent une certaine méfiance à l’égard du pouvoir exécutif, prônent l’idée d’une assemblée unique, et, les constituants adoptent l’idée d’une rationalisation du régime parlementaire c’est-à-dire tirer des leçons des dysfonctionnements de la III° République. Le gouvernement provisoire organise alors un référendum le 21 octobre 1945. Les français sollicités ne veulent plus revenir aux institution de la III° République. Après avoir refusés un premier projet, ils ont tenté un compromis en 1946, notamment par la mise en place de moyens de pression réciproque entre les institutions politiques afin de les rééquilibrées et d’assurer la stabilité du gouvernement. De ce fait, ils acceptent la constitution de la IV° République le 13 octobre 1946. Mais, les imperfections du texte constitutionnel, à l’inverse de ce que souhaitaient les constituants, ont contribué à la mise en place d’une pratique institutionnelle qui marque une continuité avec celle du régime parlementaire de la III° République, et non une rupture. Ainsi, la IV° République n’ a jamais put trouver son point d‘équilibre. Elle connaît sa chute en octobre 1958, lorsque le général De Gaule revient au pouvoir et soumet au peuple français la Constitution. La nouvelle Constitution est promulguer et adoptée le 4 octobre 1958, elle met définitivement fin à la IV° République. C’est l’échec de la rationalisation du régime