introduction
Depuis l’ère romaine on observe une considération philosophique du corps humain comme élément à part entière. Le corps nu soulève plusieurs questionnements et interprétations philosophiques qui perdure et évolue encore de nos jours. Certains philosophes contemporains on étudiés ce thème : comme Giorgio
Agamben et Rosalind Krauss . Giorgio Agamben se consacre essentiellement à l’étude du corps idéal d’un point de vue biblique dans un extrait de l'ouvrage « nudité » paru en 2009 tandis que RK l’observe à travers la photographie pour traduire « l’informe » dans « corpus delicti » extrait de « le photographique
». Ces deux extraits s’opposent car l’un parle du corps ressuscite et l’autre du corps naturel dépourvu d'identité. Mais cependant, ces deux textes se rapprochent au niveau de certains questionnements.
Dans un premier temps nous allons analyser l’extrait de l’ouvrage « nudité » de Agamben pour ensuite le mettre en rapport avec le chapitre « corpus delicti » de Krauss; chaque étude de texte sera précédé d’une courte biographie de ces auteurs. transition Nous avons pu constater que l’étude de Giorgio Agamben se consacrait à l’étude d’un corps glorifié par la résurrection, mais nous allons voir qu’il est possible de penser un autre usage, une alternative a ce corps idéal au sein de l’art comme l’entend Rosalind Krauss. partie 2
Rosalind E. Krauss est l’une des principal actrice de la nouvelle critique d’art qui s’impose avec les années 70 sur la scène américaine, elle s’est intéressée à la photographie surréaliste après s’être penchée sur la sculpture et la vidéo, deux médiums qui lui permettent d’émanciper la théorie de l’art de l’autorité picturale par l’intermédiaire de la revue October, cofondée avec Annette Michelson en 1976.
Krauss emploie le terme corpus delicti pour désigner un groupe d’artistes surréalistes qui, dans l’entredeux-guerres, a joué avec les conventions de la pratique photographique pour métamorphoser les corps