Alors il sortit, et couru jusqu'à en perdre haleine. Il avançait, évitant tout obstacle qui puisse le ralentir. Il ne savait pas pourquoi il courrait, il savait juste qu'il en était obligé, sinon sa vie en dépendrait. Interpellé par des cris d'enfants, il détourna son regard à gauche, puis à droite. Il s'arrêta afin de trouver d'où étaient émis les appels à l'aide. Puis il se dirigea vers là droite, en reprenant sa course. Les cris se faisaient de plus en plus audibles et fréquents. L'endroit d'où provenaient les cris était à l'opposé du bois, dans l'arrière village. Il se stoppa devant l'entrée de la forêt, d'où émergeaient d'étranges vapeurs, de la brume et des cris plutôt inquiétants. Il hésita, mais finalement, il pénétra dans cette masse sombre et angoissante. Il couru a nouveau, essayant de se frayer un chemin entre les nombres branches d'arbres présentes, et avança aussi vite que possible. Son pied se coinça dans une ronce, ce qui entraîna sa chute. Il se releva, du mieux qu'il pu, malgré la douleur éprouvante qu’émettait sa cheville. Il partit de nouveau à la recherche de la personne qui criait. Il ne savait pas si c'était son cerveau qui lui jouait des tours, ou bien si c'était réel, mais il apercevait des onces de lumières faible, à peine perceptible. Il secoua la tête et continua sa route. Une fois arrivé aux abords de la forêt, il s'avança vers les quelques maisons se trouvant là, afin de trouver de l'aide. Il sonna, plusieurs fois, à chacune des maisons, mais aucune réponse ne lui parvint. Il tourna la poignée de la première maison doucement, puis le cliquetis du verrouillage se fit naturellement, la porte était ouverte. Il avança d'un pas incertain en essayant de faire le moins de bruit possible. Il parcouru la maison en entier, mais il ne trouva personne. De même dans les 4 autres maisons, quand soudain, il entendit à nouveau le cri. Il partit de la dernière maison, haletant, et se dirigea vers l'endroit d'où le cri était émit. La première maison. Il