Reduction train de vie de l'etat senegalais
Dans l’intention de réduire le train de vie de l’Etat, le gouvernement du Sénégal n’a pas attendu trop longtemps pour prendre des mesures drastiques. En effet, le nouveau régime insiste sur sa volonté de donner toute son importance à la réduction effective du train de vie de l’Etat. Abordant cette question cruciale au cours de la réunion du Conseil des ministres, le chef de l’Etat l’a assimilé à un moyen de réaliser des économies permettant de répondre aux besoins essentiels des populations. Ainsi des mesures diverses de réduction du train de vie de l’Etat ont été instruites, en conseil de ministres, par le nouveau président de la République pour marquer son style de gouvernance de rupture par rapport à la gestion « wadienne » des affaires publiques. La réduction effective du train de vie de l’Etat, aujourd’hui envisagée par le nouveau régime, est présentée comme un moyen de réaliser des économies pour répondre aux besoins essentiels des populations. Alors dans un premier temps nous allons détailler les mesures prises pour la réduction du train de vie de l’Etat sénégalais et ensuite nous analyserons la pertinence de ces mesures.
Le président de la République a porté à la connaissance du Conseil qu’il a décidé de procéder à une rationalisation du nombre et de la taille des structures chargées du pilotage et de la mise en œuvre des missions dévolues aux entités administratives de la Présidence de la République et du Gouvernement.
Le chef de l’Etat indique que cette option, irréversible, s’est déjà traduite par la limitation à 25 du nombre de départements ministériels au lieu de 45 auparavant et une réduction des salaires de ministres, du Premier Ministre, voire du chef de l’Etat. Une mesure qui a déjà été prise pour certains directeurs de sociétés publiques (Artp, Apix, Cosec etc.), dont les salaires sont désormais plafonnés à 5