Regards contemporains sur la pensée économique
Comment les marchés fonctionnent ils ?
L’échange marchand fait de moins en moins intervenir des offreurs et des demandeurs. Nous assistons à la complexification des biens et à la limite du savoir des acheteurs. L’inscription des marchés dans la société du doute, à cause de la complexification des échanges et de la massification (benchmarking généralisé = classement des écoles de Shanghaï), de la concurrence, oblige à se différencier. Et le doute oblige les producteurs à déclarer et se signaler.
Les prescripteurs jouent un rôle central sur les marchés : * Le guide Robert Parker a orienté le goût du vin surtout aux Etats Unis et en Chine * Le guide Michelin a orienté et modifié les goûts dans la cuisine française * Les classements des hôpitaux, des FAC ou des lycées orientent les choix publics. Les classements de toutes formes d’institutions (lycée, FAC, hôpitaux) oriente les choix publiques, d’où la notion de concurrence sans marché. La société est soumise aux prescripteurs.
La fin des zones de certitudes
La société actuelle marque la fin des zones de certitudes : rôle de la science, de la morale…. A quoi faut-il se fier ?
Fin du 19ème =croyance généralisée en la science. Alors qu’aujourd’hui, il y a plus de doute sur la science. Les certitudes du 19ème – 20ème se sont érodées jusqu’à maintenant, tout est soumis à critique. « Giddens » parle de société réflective ayant un regard sur elle-même. Traditionnellement, dans les sociétés juridiques, il y a une seule source de loi mais maintenant, il y a de multitudes de sources de loi qui induisent les règles et qui instaurent le doute. Les institutions prescrivent les comportements. (Société contemporaine = ne croit plus en rien).
Risque pré moderne = catastrophes naturelles et on s’en remet à Dieu
Risque moderne = maladies (sida, MST, VIH, grippe aviaire H1N1) et problème du nucléaire (on cherche un responsable).
Giddens : « Les facettes du risque »