Religion
Certains domaines ne concernent pas la religion : mtnt que religion indépendante, ça devient intéressant : religion pour religion ; on ne s’y intéresse que si ça en vaut vraiment la peine et pas pour un motif perfide. Il importe de présenter la religio non comme relegere, entendez comme interprétation, recherche de signification, mais plutôt comme religare, c’est-à-dire dans sa dimension de lien social
Modernité ( préférer l’autorité de la vérité plutôt que la vérité de l’autorité
Mauvaise interprétation de la Bible : il convient de ne pas entendre ce que l’Ecriture ne dit pas
L’apprentissage du non empiètement mutuel sera long et il est toujours à reprendre !
1. Autonomie du scientifique ou le principe de non empiètement Inutile de mettre la Bible en contradiction avec des résultats scientifiques, elle parle d’autre chose. La vérité devient plurielle, il existe plusieurs perspectives. César Baronius : Dieu n’avait pas voulu nous enseigner comment le ciel va mais comment on va au Ciel. Mais science et religion doivent chacune prendre l’autre en considération comme l’a si bien dit J. Ladrière (p45) a. Affaire Galilée (déjà énoncé par Copernic et Kepler sous forme d’hyp.) Héliocentrisme = choc non seulement pour la théologie mais pour l’ensemble de la société et de la culture qui vit sur une représentation géocentrique du monde depuis des siècles. Il faut aussi admettre que les preuves formelles ne font pas encore l’unanimité de la communauté des savants. b. Eclatement de l’autonomie du savoir
( deux thèses : 1) les religions en modernité doivent renoncer à un ordre unique de vérité et par là à une prétention exclusive à réguler le savoir 2) La théologie doit travailler à intégrer la vision évolutive du monde issu de la science avec la signification du message religieux (condition de crédibilité de la croyance, éviter