René de chateaubriand
Dans un troisième ordre d’idées, il semble que René cherche à s’évader pour palier son mal de vivre. D’une part, il a une imagination furtive. Effectivement, l’auteur utilise une accumulation de mots référents à la nature tel que « Qu’il fallait peu de choses à ma rêverie : une feuille séchée […] un étang désert où le jonc flétri murmurait! » (l. 12-14) démontre que tout ce qu’il voit ou même entend l’amène à s’imaginer autre chose. Par ailleurs, la présence du champ lexical de l’imagination comme «rêverie» (l.12), «égarais» (l.12), «figurais» (l.16) et «autre vie» (l.20) laisse croire qu’il se refuge dans son imagination pour oublier ses malheurs. Ainsi, l’imagination du héros l’aide à fuir son mal de vivre car de simples petites choses lui font penser à autre chose que ses problèmes.
D’autre part, il est évident que René souhaite une meilleure vie que celle qu’il a présentement. La répétition « Tantôt j’aurais voulu être un de ces guerriers […] qu’il avait allumé au coin d’un bois. » exprime bien son envie d’être quelqu’un d’autre. De même que cet extrait : « Je me figurais les bords ignorés, […] j’aurais voulu être sur leurs ailes. » indique son désir de se retrouver ailleurs pour mieux vivre. C’est pourquoi il semble que René souhaite avoir une autre vie que la sienne. En