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René Rémond, historien du Politique.
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Historien et politologue français né le 30 septembre 1918 à Lons-Le –Saunier dans le Jura et mort le 14 avril 2007 à Paris. C’est un grand spécialiste de la droite Française mais il s’intéresse aussi à l’anticléricalisme et à la place de l’église dans le monde contemporain. Il débute sa carrière en 1949 en tant qu’assistant d’histoire moderne à la Sorbonne jusqu’à devenir président de l’université de Nanterre en 1971. Il est aussi le président de la fondation des sciences politiques de 1981 à 2007. C’est un homme qui est aussi intéressé par le système judiciaire : il est nommé au conseil supérieur de la magistrature de 1975 à 1979 et il est même le vice-président du haut comité pour la réforme de la procédure criminelle en 1996. Il a aussi siégé dans plusieurs instances de l’audiovisuel dont le conseil d’administration de l’ORTF de 1968 à 72 et ceux de la radio France et d’Antenne 2. Et il fut aussi élu à l’Académie française au siège de François Furet le 18 juin 1998. Ses travaux portant sur l’histoire politique, intellectuelle et religieuse dans la France contemporaine ont contribués au renouvellement du domaine de l’histoire politique à partir des années 1970. Il joue également un rôle important dans la construction en France de l’histoire du temps présent : il préside cet institut d’histoire du temps présent de 1979 à 1990 et dirige la revue historique de 1973 à 98. Il publie en 1954 son ouvrage le plus célèbre dont nous allons parler, « la droite en France de 1815 à nos jours » : la démarche qu’il entreprend illustre le profit que les sciences sociales peuvent tirer de la fusion de l’histoire politique et de la science politique et de l’importance de la compréhension des grands mouvements et des mentalités que l’on nomme « rémanentes » pour comprendre la politique événementielle. En 1992, Jean François Sirinelli, un