Representation de l'infirmiere
1) L’ordre religieux
Durant l’Antiquité, « les premiers soignants » sont les représentants des ordres religieux. Le mot « infirmier » n’est pas encore établi. Les fous sont perçus comme porteur de fautes et de malheur. Ainsi au Moyen Age, Dieu confie à la religion le soin de s’en occuper. Les « infirmiers » sont alors représentés dans ce temps là par des religieux sous la dominance de Dieu. Ils guérissent par le miracle, et combattent le démon. Les ordres religieux continuent de fournir du personnel et ont leur propre gardien pour maintenir l’ordre.
2) Les gardiens
Les gardiens, qui ne sont que des hommes, n’avaient pas une image très valorisante. Ils étaient recrutés dans la basse classe de la société, beaucoup de paysans locaux, généralement incultes et illettrés, considéré comme les rebus de la domesticité. Les aliénés guéris, vivant au sein de l’institut, sont également engagés comme gardiens.
Ils sont décrits comme des brutes épaisses que rien ne distingue des aliénés. Ils vivaient en autarcie et avaient les mêmes conditions de vie et les mêmes droits que les aliénés. D’une manière générale, ils devenaient gardiens de génération en génération.
3) Le début de la différence entre soignant et soigné
Les gardiens partageaient totalement la vie de ce qu’ils gardaient. De ce fait leur rôle les amenait en être très proche. Cependant, les soignants installaient des rapports de domination et de violence avec les malades. En effet, les malades étaient enfermés et enchaînés. Ce personnel souvent sujet à l’alcoolisme organisait la vie des malades mentaux. Seul l’apparition d’un uniforme à rayures rendu obligatoire en 1857 pouvait différencier les gardiens des aliénés.
A partir de 1800, avec l’humanisation des soins en psychiatrie, le terme de gardiens tend à disparaître pour laisser place à l’infirmier en psychiatrie.
LE CHANGEMENT …
Un changement des représentations des infirmiers psychiatriques s’opère au début du XVIII ème