Représentation de la mort au théâtre

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Qu’ils se soient suicidés, qu’ils soient assassinés ou qu’ils soient décédés de mort naturelle, beaucoup d’auteurs font disparaitre leurs personnages de façon pathétiques, c’est-a dire de manière à faire ressentir de la pitié au spectateur à la vue de cette fin. La représentation de la mort au théâtre doit-elle nécessairement avoir une dimension pathétique ? Dans la plupart des cas cette dimension est présente cependant elle peut être aussi une forme de délivrance, une façon de montrer la force du personnage ou tout simplement provoquer le rire.

Le suicide est souvent synonyme de désespoir ,synonyme qu’il n’existe plus d’autre moyen de s’échapper, d’être délivré, Phèdre éponyme de la pièce de Racine se suicide lorsque son beau fils Hyppolite meurt par sa faute et celle de sa suivante , Oenone l’a d’ailleurs précédée se noyant de façon intentionnelle pour la même raison .Durant toute la pièce, le destin guide les personnages et la mort est tout le temps présente, Phèdre veut dès le début faire « de la mort ses funestes apprêts » .C’est aussi le cas pour Hémon qui se suicide comme la Juliette de Shakespeare pour ne pas survivre à Antigone , son amante. Le public est par ailleurs conscient dès le début que les personnage sont obligé de suivre la route tracée par le destin, en effet, Créon au moment de la scène d’exposition informe de la mort de chaque personnage ,même si ce dernier « ne le sait pas encore » .D’ailleurs, le suicide peut être nécessaire afin de restaurer l’honneur perdu ( Ruy Blas de Victor Hugo : « - Si je t’avais pardonné ?; - J’aurais fait de même ») et ainsi montrer des valeurs qui peuvent émouvoir l’auditoire et faire apprécier d’avantage le personnage. Pour l’assassinat quand ce n’est pas le mort lui-même qui vient demander vengeance (Hamlet de Shakespeare).Il existe plusieurs moyens de faire susciter des sentiments de pitié .Les regret peuvent être matérialisés, c’est le cas dans Les mouches de Sartres où la ville est remplie

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