Resume les fleurs du mal
Recueil de poèmes écrit par Charles Baudelaire, publié en 1857.
Il constitue une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne et exerça une influence énorme sur Arthur Rimbaud et sur Stéphane Mallarmé.
Résumé
Le titre
Le recueil aurait dû s’appeler Les Limbes ou encore Les lesbiennes ; Baudelaire, sur le conseil d’un ami, y renonce. Le titre définitif repose sur le paradoxe que Charles Baudelaire a tenu à entretenir durant toute sa vie littéraire. En effet, l’auteur considère la Nature comme étant, par définition, laide ; il considère la beauté comme artificielle. Certes la beauté n’est point le fruit de la nature, en cela le paradoxe est juste, mais il convient de sentir que la naissance, l’éclosion de la beauté proviennent du terreau sur lequel elle pousse : le « mal ». Une Charogne, par exemple, nourrit la terre et la rend fertile, elle nourrit les vautours et la vie, la mort est le voyage pour la vie. Sans la considération du mal et son étendue qui est l’anéantissement des sens, la recherche sensible n’a lieu d’être, c’est le paradoxe encore, naturel au possible, c’est l’effet de la cause ; la psychologie dans l’art et ses mécanismes tragiques empruntés à la science meuvent l’extraordinaire, une trame où correspondent des instruments de torture si bien agencés qu’ils amusent l’œil de la victime. La fleur est cet objet, une perfection du hasard, une forme plus artificielle que les inventions les plus folles, on la contemple parce qu’elle est bizarre, parce que rien n’y dépend du prévu et tout s’y assemble à merveille, on a beau avoir vu bien des roses, on s’étonne à coup sûr d’en voir une nouvelle, pas de rappel en mémoire, pas de « madeleine », seulement l’impression de « première fois » ; on note d’ailleurs que les poèmes de ce maigre recueil dans l'œuvre maigre de Baudelaire résonnent à chaque lecture du ton de l’inconnu, les saurait-on par cœur.
Structure
Le poète divise son recueil en six parties : Spleen et