Resumé l'oeuvre au noir
Roman écrit par Marguerite Yourcenar, paru en 1968.
Première partie. «La Vie errante».
Henri-Maximilien Ligre a quitté sa ville natale de Bruges et sa riche famille pour courir les routes puis s'engager dans l'armée. Il rencontre en chemin son cousin Zénon parti, lui, en quête d'aventures spirituelles. Zénon est le fils naturel d'un noble prélat florentin et d'Hilzonde, sœur de Juste Ligre, un drapier et banquier flamand. Le jeune homme est promis à la cléricature mais son intelligence vive et audacieuse a tôt fait d'apercevoir les limites de l'enseignement théologique. Zénon quitte son pays. Il parcourt le monde, étudie les sciences, singulièrement la médecine, et l'alchimie. Les épidémies et les guerres, qui dressent les uns contre les autres peuples et religions, ravagent l'Europe. De multiples bruits circulent à propos de Zénon: le personnage fascine et inquiète. Recherché dans divers États, il est perpétuellement contraint de fuir pour échapper aux persécutions.
Deuxième partie. «La Vie immobile».
Zénon retourne à Bruges. Il se fait désormais appeler Sébastien Théus et exerce la profession de médecin. Il vit au couvent des Cordeliers où il soigne les malades. Il prend soin de dissimuler ses véritables pensées, mais il a de longues conversations avec le prieur, un homme à l'esprit ouvert et généreux qui s'est pris d'amitié pour lui. En dépit de ses efforts, Zénon ne peut sauver le prieur, atteint d'une grave maladie. Avant de mourir, ce dernier lui conseille de partir. Zénon quitte Bruges mais, las de fuir et dégoûté par la mesquinerie des passeurs qui s'enrichissent aux dépens des fuyards, il regagne la ville. Plusieurs jeunes moines, dont son assistant frère Cyprien, qui rencontraient en cachette une adolescente, sont arrêtés. Les témoignages des moines compromettent Zénon qui est à son tour jeté en prison.
Troisième partie. «La Prison».
Zénon, ayant de lui-même révélé son identité, est jugé pour athéisme et hérésie. Il