Revolte et resignation
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Index des sujets
Analyse du sujet
Les mots du sujet
Les deux mots à souligner sont "révolte" et "résignation"
Révolte : se révolter, c'est désobéir à une règle, une loi, une prescription. Le révolté est celui qui dit non, qui refuse, et pas seulement par les mots mais aussi par l'action. On ne confondra pas révolte et révolution. La révolte peut être le fait d'un individu seul ou d'un petit nombre d'individus et peut s'opérer contre n'importe quelle règle. La révolution, elle, est nécessairement le fait d'un groupe et s'oppose au pouvoir politique qu'elle cherche à renverser pour aboutir à une autre forme d'Etat. Résignation : se résigner c'est accepter d'obéir à un ordre, une règle, une loi mais en le faisant à contrecœur. L'homme qui se résigne n'obéit pas de bonne grâce. Il accepte une règle qui lui semble nuisible ou injuste.
On voit donc que les deux notions s'opposent.
Le sens du problème
On entourera "faut-il" et "préférer"
Le verbe falloir à deux sens en français. Il signifie "être nécessaire" ou "avoir le devoir de". Il n'y a aucune raison ici de négliger l'un des deux sens.
Préférer, c'est considérer comme meilleur parce que c'est plus utile ou plus désirable ou plus moral.
Le sujet nous invite donc à chercher des raisons de choisir entre ces deux contraires que sont la révolte et la résignation. Il s'agit de se poser à la fois la question de la nécessité du choix (elle renvoie d'ailleurs plus à la thématique de la résignation qu'à celle de la révolte : si la révolte est impossible, il est nécessaire de préférer la résignation) et celle de son devoir. Y a-t-il non seulement un droit mais même un devoir de révolte ou au contraire mon devoir est-il d'obéir, même à contrecœur ?
Présupposé de la question
Il n'y en a pas.
Réponse spontanée
Elle n'est pas claire et sera sans doute très différente selon sa personnalité. Il y a ici une question qui se présente vraiment