Rfid virus
Guillaume RECORD
Jean-Baptiste d’ABOVILLE
Des virus dans les puces RFID, quels dangers pour l’être humain ?
Nous avons choisi d’aborder ce sujet suite à un article parlant d’un chercheur ayant réussi à pirater une puce active intra-cutanée. Le chercheur britannique, Mark Gasson, a réussi à contaminer la puce RFID implantée dans son bras avec un virus informatique.
Nous avons décidé de traiter de ce nouveau danger lié aux puces RFID sur les être humains. Nous tâcherons d’apporter les solutions techniques actuelles pour contrer cette menace. I. Les dangers liés au puces RFID a. Les dangers liés aux interactions avec la technologie qui l’entoure
La vulnérabilité des puces RFID n’est pas récentes, de nombreux chercheurs ce sont déjà penchés sur cette problématique. En effet, le chercheur Karsten Nohl, de l’Université de Virginie, avait réussi à prouver qu’avec seulement 9000$ de matériel informatique et quelques connaissances en informatique, on pouvait déchiffrer l’algorithme de sécurité et ainsi lire et modifier les données se trouvant sur la puce. Ainsi, une enquête d’une journaliste Annalee Newitz, révèle comment, en quelques secondes, munit d’un simple PDA et d’une petite antenne, il était possible de modifier les prix des produits vendues dans certains supermarchés ou encore de lire et de cloner les passes pour accéder aux bâtiments sécurisés, chambre d’hôtel, voitures remplies d’électronique. La performance du chercheur britannique Mark Gasson qui s’est implanté une puce active munit d’un virus informatique dans le bras gauche. Or d’après ce chercheur, une puce « infectée par un virus pourrait potentiellement contaminer le serveur auquel elle est reliée, et de là toutes les autres puces reliées à ce serveur » (cf : RFID : le virus (informatique) dans la peau). Or, ces puces implantées dans le corps humain ont de nombreuses applications médicales, par exemple, contrôler un pacemaker, ou le taux de glucose dans le sang