Dans la troisième partie de son livre intitulé « Un passage : traduire l’intraduisible », Ricœur nous propose de comprendre s’il y a des limites à la traduction. Nous avons ainsi repéré dans cette partie des éléments qui nous permettent de voir si effectivement ce que Ricœur appelle « l’intraduisible » peut être traduit. Quand un traducteur procède à son travail de traduction il peut s’apercevoir assez rapidement que cette problématique de traduire l’intraduisible est importante. Ainsi il peut faire face à des expressions idiomatique ou même des mots qui sont très difficile à traduire dans la langue d’arrivée. En effet le traducteur doit complètement s’imprégner de la langue dans laquelle il traduit, c’est-à dire de son histoire et de sa culture. Dans ce chapitre Ricœur nous explique qu’un traducteur ne peut s’arrêter sur un simple mot pour rendre une traduction littérale mais doit redescendre du texte et retranscrire « l’esprit » de celui- ci. Pour arriver à traduire le plus parfaitement possible le traducteur à recours à des solutions de traduction tel que la transposition, la modulation et la transcription. Ces procédés permettent aux traducteurs de rendre ainsi le texte d’arrivée quasiment au même niveau que le texte de départ et évite que le traducteur se trompe, il peut donc faire passer le même message. Le traducteur doit restituer la même image que dans le texte d’origine, et si toutefois il rencontre des difficultés il fait alors appel à ces procédés là. La traduction reste tout de même un exercice compliqué et Ricœur met l’accent sur la question de la limite de la traduction. Pour lui, la poésie serait par exemple une limite à la traduction. Si nous nous penchons un peu plus sur cet aspect là nous comprenons qu’en effet il est difficile de retranscrire la musicalité d’un poème d’une langue à une autre. Chaque langue à ses propres références historiques et culturelles, ces images et rimes, cela peut être complexe de rendre dans la langue d’arrivée