L’entreprise Google.

La société industrielle depuis son apparition au XIX ème a connu plusieurs modèles d’organisation du travail. Il y a eu le modèle Fordiste/Taylorien et le modèle Toyota. Depuis l’émergence d’Internet et des technologies de l’information il semble qu’un nouveau modèle apparaît : c’est le modèle Google. 1) Le modèle Google.

A travers le succès exceptionnel et toujours exponentiel de l’entreprise de la Silicon Valley inspire dans son mode d’organisation du travail, d’où l’émergence d’autres entreprises lui ressemblant (Facebook, Twitter…).
Pour réussir à développer ses centaines de projets, Google se fixe des délais très courts dans les étapes intermédiaires. Il fixe des objectifs de progression à atteindre pour les équipes. De ce fait elles évitent l’ennui, la routine et la démotivation quand les perspectives ou les objectifs sont trop lointains. Un responsable gère ces objectifs avec des groupes entre 20 à 40 personnes (cela dépend du projet). Le fait qu’il y ait autant de salarié pour 1 responsable montre le niveau de confiance et d’indépendance que laisse l’entreprise à ses salariés. La priorité de Google, est donc de développer la souplesse, la réactivité et l’agilité dans l’environnement de l’entreprise. Les équipes opérationnelles sont réduites à quelques dizaines d’individus autour d’un projet, ce qui permet une coordination efficace. L’ambiance de travail est (ou essaye d’être) donc dans une certaine mesure plus légère que dans une société traditionnelle.

Logiquement, les employés de Google, et la société elle-même, sont en permanence connectés par des outils d’information, de communication et de coopération : visioconférence, messagerie directe, wiki et forum, édition partagée et distribuée. Cette circulation de l’information entre les différents groupes de travail va permettre qu’il y ait une certaine fluidité et en permanence des échanges. Ainsi les problèmes sont rapidement identifiés afin d’y trouver tout aussi