Le phénomène d'itinérance touche également plus de jeunes, d'Autochtones et de femmes qu'auparavant. On apprenait récemment que l'organisme Le Chaînon avait dû renoncer à aider 500 femmes cette année par manque de place.

À Valleyfield, l'organisme Le Centre a dû refuser 500 personnes l'an dernier. À Trois-Rivières, on constate une augmentation de 20 % des personnes dans le besoin chaque année depuis 20 ans à la maison Le Havre.
Pour tout le Québec, les données font état de 30 000 itinérants, alors qu'on en comptait 12 000 il y a 20 ans.
Un sondage CROP, cité par le RAPSIM dans son communiqué de lundi, montre qu'un Québécois sur six croit qu'il pourrait devenir itinérant. Pierre Gaudreau souligne cependant que personne n'est à l'abri d'un coup dur qui peut conduire à la rue. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/10/11/001-sans-abri-augmentation.shtml?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter Le Secrétariat national du Canada pour les sans-abri estime que ce problème touche environ 150 000 personnes(14), mais d’autres sources parlent de près de 300 000 itinérants(15)

Ailleurs dans le monde…. Statistique itinérance :
Entre-temps, les gouvernements nationaux d’autres pays ont publié des statistiques officielles sur l’ampleur de leurs populations respectives d’itinérants. Dans le cadre de son recensement de 2006, l’office australien de la statistique (Australian Bureau of Statistics – ABS) a recensé 104 676 personnes en situation d’itinérance absolue ou relative dans le pays(20). L’organisme français de la statistique, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), a également entrepris des études sur la population d’itinérants en France. L’INSEE a constaté que, pendant une période d’une semaine en janvier 2001, plus de 86 000 itinérants adultes avaient fait un séjour dans des refuges ou avaient bénéficié de services de repas chauds(21). Parmi ces itinérants, 8 p. 100 « dormaient dans un lieu non prévu pour