Robert desnos
Robert Desnos est un poete né à Paris le 4 juillet 1900, boulevard Richard-Lenoir. Il est le second enfant de Lucien Desnos et Claire Guillais. En 1902, la famille s'installe dans le quartier populaire des Halles ou son père est mandataire pour la volaille et le gibier, mais également adjoint au maire de l'arondissement. Desnos fait sa premiere communion en 1911 l'église Saint-Merri. En 1913, la famille déménage pour la rue de Rivoli , un autre univers. Mais ce Paris interlope des artisans et des commerçants marque profondément l'enfant et apparaîtra abondamment dans son œuvre. Ses rêveries sont nouries par le spectacle insolite des rues. À l'école, il n'est pas bon élève. Il s'ennuie profondément et ne supporte pas le discours patriotique qu'on y apprend. Il préfère lire les Misérables de Victor Hugo. Son père souhaite qu'il fasse des études de commerce mais il s'oppose à sa decision pour devenir poete, à la suite il arrete le college à seize ans apres l'obtention de son brevet et un certificat d'études acquis en 1913. Suite au conflit avec son père, il quitte la demeure familial pour une chambre de bonne, il multiplie les petits boulots. On le trouve, un temps, commis dans une draguerie de la rue Pavée. Desnos, se forge une solide et vaste culture autodidacte. Pendant la premiere Guerre Mondiale il côtois un groupe de gens en révolte contre la boucherie des tranchées. Dès 1918 il a commencé à écrire quelques poèmes, dont certains sont publiés dans Tribune des jeunes, une revue de tendance socialiste (Parmi les principaux ouvrages de Robert Desnos « Rrose Sélavy 1922 – L’Aumonyme 1923 – Deuil pour deuil 1924 – La Liberté ou l’Amour 1927 – Corps et biens 1930 – Fortunes 1942 – Etat de veille, Le vin est tiré 1943 – Contrée, Le Bain avec Andromède 1944 »). Côté alexandrins, Desnos s'embrouille souvent avec la métrique et certains de ses vers en font treize. Le jeune homme n'a pas de culture savante. Après la Guerre, Desnos devient secrétaire de