Ronsard "prend cette rose..."
I- Ce sonnet de Ronsard est un sonnet lyrique.
1) Argument : L’auteur parle à la première personne.
Exemples : « à moi » (v.4), «mon cœur » (v.6), « moi » (v.9), « m’amour » (v.11).
Procédés : il y a évocation du moi
Analyse : Cette évocation fait partager au lecteur les sentiments (de joie ou de tristesse) de l’auteur.
2) Argument : L’auteur compare son interlocutrice à une fleur.
Exemples : « aimable comme toi » (v.1).
Procédés : il fait une comparaison.
Analyse : Grâce à cette comparaison, le lecteur se sent plus proche de l’auteur.
3) Argument : L’auteur exagère beaucoup sur certains mots.
Exemples : « cent plaies cruelles » (v. 7), «Mille Soleils » (v.11).
Procédés : il y a une hyperbole.
Analyse : Grâce à cette figure de style, l’auteur décrit la longévité et l’importance de son amour.
II- Le poète s’adresse directement à une personne inexistante.
4) Argument : L’auteur s’adresse directement à la femme.
Exemples : « prends » (v.1)
Procédés : il utilise l’impératif
Analyse : grâce à l’impératif, on peut distinguer qui est l’interlocuteur.
5) Argument : L’auteur évoque ses souffrances dans un registre pathétique.
Exemples : « cœur qui n’a point d’ailes » (v.6), «plaies cruelles » (v.7)
Procédés :
Analyse : il évoque ses souffrances, ce qui provoque chez le lecteur un sentiment de pitié ; d’où un registre pathétique.
6) Argument : L’auteur parle d’un amour qui semble être inexistant.
Exemples : « que plût à Dieu que tel amour éclose, comme une fleur, ne m’eût duré qu’un jour » (v.13 – 14)
Procédés : il y a une assonance en [u] qui met en valeur les mots « Dieu », « fleur » et « un jour », ainsi qu’une comparaison de la durée de l’amour à celle de la vie d’une rose.
Analyse : L’auteur montre, grâce à cette comparaison ainsi que les allitérations, que l’amour d’une femme est éphémère comme la vie d’une fleur. Il fait comprendre aussi que son