Roumanie
Ceci était un plan qui devait être bénéfique pour la croissance économique de Bucarest en vue de la correction de ses déficits structurels (=c'est-à-dire la différence qui existe entre les dépenses de l’Etat et ses recettes, ces dernières étant inférieures). Si le premier ministre avait choisi cette mesure c’était pour résorber la mauvaise gestion du budget de l’Etat qui est « absorbé » à 63% dans les salaires, pensions ou assistances sociales.
2) Le gouvernement s’est retrouvé dans cette situation budgétaire parce qu’il a« subit » un déficit structurel qui date de plus de 20 ans, et surtout la crise économique de 2008-2009 : les deux crises conjugués ont plongé la Roumanie dans un déficit public de 6,8% du produit intérieur brut (PIB). Hors le FMI avait exigé auparavant de ne pas dépasser 5,9%.
3) Avec un déficit public qui a atteint son summum soit 6,8% le gouvernement ne peut plus « s’auto-suffire ». De plus la Roumanie consomme d’avantage qu’elle ne produit et ce qui est produit par l’Etat est partagé dans les salaires, pensions ou assistances sociales (63%)..
4) Le FMI débloquera son aide sous les conditions que « les finances du pays soient assainies », que Bucarest maintienne son déficit public à 6,8%.
5) Le journaliste entend par « laxisme budgétaire » l’ancien régime communiste de la Roumanie, sous la dictature de Ceausescu qui pendant presque 25 ans a traîné les roumains dans une impasse économique, sociale et morale. D’où le renforcement dans la fonction publique : aucun plan directeur pour gérer le budget ce qui montre l’incapacité de l’Etat à structurer le pays (incapacité de créer des écoles, hôpitaux…).
6) Le 1er ministre ne décide plus d’agir sur les prestations sociales ou sur les salaires mais il agit sur le taux de