Rousseau, discours entre l'homme et l'animal
De nombreux problèmes se dégagent alors de cet extrait : Cette faculté à se perfectionner est elle alors à l’avantage de l’homme dans son évolution et sa condition ou au contraire peut elle être à son désavantage et devenir alors la cause de tout ses malheurs ? Mais que signifie cette notion de perfectibilité ? Quelle sont ses limites ? Et comment celle ci, bien que source de lumière et de vertu peut finalement placer l’homme face à une certaine imbécilité (le rendant alors inférieur à l’animal) de part les vices et les erreurs que peut engendrer cette perfectibilité ? La structure du texte développe alors dans un premier temps la thèse contraire, puis tente de présenter la thèse de l’auteur en expliquant les différents concepts liés à celle ci, ainsi que la mise en évidence des fondements de cette thèse avec l’aide d’arguments et d’exemples.
L’extrait s’ouvre avec une première proposition mettant en avant la thèse contraire: « Tout animal à des idées puisqu’il à des sens; il combine même ses idées jusqu’à un certain point, et l’homme ne diffère à cet égard de la bête que du plus au moins». Tout comme l’homme, l’animal jouit de la faculté naturelle des sens. Ces sens lui permettent alors de distinguer les choses qui l’entourent. En effet, prenons