Rousseau du contrat social chapitre 6 §1-4
Du contrat social.
Chapitre 6( §1-4)
On à vu dans le chapitre V que seul « une première convention », c’est-à-dire un acte libre et volontaire par lequel ,tous, nous nous associations, peut fonder légitiment et surement une forme de droit politique. Ainsi ce chapitre à fondé : ce que requiert le concept même de société, c’est l’idée de convention. Il est pensé comme « l’acte par lequel un peuple est un peuple »Le verbe être est décisive pour le fondement d’un peuple, en effet le peuple ne devient pas un peuple il l’est en puissance. Mais pour l’être, il faut un acte.
Cet acte c’est le pacte social. Ainsi dans ce chapitre VI intitulé Du pacte Social, il est question de cet acte par lequel des hommes font former une unité. Le mot pacte du latin pactum désigne une convention c’est-à-dire un accord de volonté entre deux entités, tout contrat, quelles qu’en soient les clauses, est un engagement mutuel, et doit comporter de part et d’autre une promesse réciproque .Rousseau va rendre intelligible la légitimité de ce pacte pour le rendre ainsi effectif .Ce chapitre va déterminer cet acte par lequel le peuple va s’auto institué-peuple, elle vise un fondement légitime qui ne peut t’être envisagé que dans la décision de libre volonté de chacun. Cette convention ne peut être que l’acte libre d’hommes libres .La liberté est l’enjeu de cet pacte, il est donc essentiel de veiller au cours de ce début de chapitre, si au terme de ce pacte elle est encore intacte, ou dans une nouvelle forme mais répondant quand même à son essence.
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Le premier geste de Rousseau effectué dans ce paragraphe est une supposition. « Je suppose les hommes parvenus à ce point où les obstacles qui nuisent à leur conservation dans l’état de nature, l’emporte par leur résistance sur les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet état ». Bruno Bernardi, dans sa note 44, renvoie ce premier paragraphe au mode hypothétique du second discours. L’état de nature désigne