Rue de Paris ; temps de pluie

Introduction
Présentation rapide de l’artiste : Gustave Caillebotte tient une place qui n'est pas séparable de l'histoire de l'impressionnisme en France. Il en fait intimement partie en tant que peintre, collectionneur, mécène et organisateur ayant activement participé à cinq des huit expositions impressionniste en 1876, 1877, 1879, 1880, 1882.
Il est né à Paris le 19 aout 1848 et est le premier enfant de Martial Caillebotte, âgé de 49 ans et grand négociant en drap et de Céleste Daufresne, fille d’un avocat de Lisieux. Outre son demi frère Alfred, Gustave aura deux frères, René et Martial, né respectivement en 1851 et 1853.
En 1870 il obtient une licence en droit, des études surement imposé par son père. Puis il est mobilisé et part à la guerre et ce n’est pas avant 1871 qu’il commence son apprentissage formel de la peinture.
Après un voyage en Italie en 1872, où il rencontre Giuseppe De Nittis un peintre italien qui deviendra un de ses proches ami, il fréquente l’atelier du peinte Léon Bonnat durant 12 à 18 mois. C’est un adepte d’un réalisme prudent et conventionnel, auprès duquel Caillebotte acquiert un solide métier académique ainsi qu’une palette sombre et classique. D’ailleurs l’aspect charbonneux des premiers tableaux de caillebotte doit beaucoup au clair obscur de son maitre.
Puis il est admis à l'École des beaux-arts en février 1873 mais n’y restera que peu de temps.
Son père, Martial Caillebotte, meurt en décembre 1874 en laissant à sa famille une fortune conséquente et un immeuble familial, 77 rue de Mirosmenil où le peintre se fait aménager un atelier. Caillebotte sera ainsi financièrement indépendant pour le restant de ses jours.
En 1875 il devient l’observateur de la grande bourgeoisie et du prolétariat parisiens, qu’il peint avec un mélange unique de naturel et de rigueur formelle, de franchise réaliste et de stricte ordonnance.
Le refus des Raboteurs de parquets par le jury du Salon en 1875 accélère